L'observatoire Haïtien pour le Droit et la Liberté de la Presse (OHDLP) est très préoccupé de l'évolution de la situation désespérante en Haïti par rapport à la dégradation sécuritaire et judiciaire du pays sous les yeux des "autorités Étatiques" et celles de la communauté internationale.
Depuis plus de deux mois les commissaires et substituts du gouvernement ainsi que les greffiers mènent une grève pour exiger le respect des engagements que l'État avait pris en leurs faveurs pour l'amélioration de leurs conditions de travail au quotidien et l'augmentation de leurs salaires. Ce mouvement de grève a pour conséquence, les tribunaux de première instance de différentes juridictions ne fonctionnent pas vu qu'ils n'organisent aucune audience civile ou correctionnelle, faute des greffiers et des représentants du ministère public. Certains juges d'instruction prenant l'insécurité comme prétexte n'exercent pas leur fonction de juge d'instruction. Ils ne font aucune extraction des prisonniers en vue de leurs interrogatoires. Ce qui accentue le climat d'insécurité et d'injustice. Le CSPJ ne met pas les moyens à la disposition du doyen pour que celui-ci fasse son travail convenablement, parce qu'il cherche à l'isoler, ce qui implique que ni l'ordre ni la justice ne règne dans ce pays.
Il faut donc reconnaître que depuis que ce régime de facto est installé, le désordre, l'injustice, l'insécurité, la corruption, le trafic d'armes et des munitions, la propagation des gangs se propagent et se perpétuent sur l'ensemble du territoire à grande échelle de la lumière, avec la complicité et parfois la participation du pouvoir exécutif sans un Président depuis l'assassinat du président constitutionnel, Jovenel Moïse où l'appareil judiciaire est pris en otages par des bandits de tous poils que ce soit à cravates ou à sapattes
Ceux-ci rendent le pays vulnérable et fragile d'une manière funeste. Depuis que le régime de facto dirigé par Ariel Henry, SDP de André Michel et Marjorie Michel, FUSION de Edmonde Supplice de collier Beauzil pardon SUPPLICE BEAUZIL et de Rosemond Pradel PKTK, ANSANM NOU FÒ de Jean Tholbert Alexis, RDNP de Myrlande Hyppolite Manigat qui est en train de manigancer le Haut Conseil de Transition et leurs acolytes a accaparé illégalement et illégitimement le pouvoir républicain, toutes les institutions de l'Etat ou privées sont en faillites, en cessation de paiement ou en quasi faillite, les cabinets d'avocats, les institutions républicaines etc.. ne fonctionnent pas convenablement, faute de fonctionnement régulier du pouvoir judiciaire et des institutions républicaines.
Le dysfonctionnement de l'appareil judiciaire est préjudiciable au rétablissement des institutions républicaines Haïtiennes, en dépit du fait que certains magistrats intègres et honnêtes manifestent un grand intérêt au démarrage de la justice.
Cependant le ministère de la justice et le gouvernement de facto ne le désirent pas.
Que faut-il faire?
Le régime de facto Ariel Henry, SDP, FUSION, PKTK, RDNP ET LEURS ACOLYTES ne sont pas en mesure d'apporter des solutions à ces problèmes, donc il convient de trouver d'autres mécanismes.
Propositions et recommandations
Deux choses l'une, soit le gouvernement de facto démissionne en confiant le pouvoir au Président ou à un juge de la cour de cassation en application de l'article 149 version créole non amendée de la constitution haïtienne soit on met en place un gouvernement d'union nationale restreint avec pour mission d'instaurer l'ordre et la justice, pacifier le pays contre le phénomène de gansterisation et du theorisme qui gangrène la société haïtienne et la formation en urgence le Conseil Électoral Provisoire (CEP), en vue d'un retour rapide à l'ordre constitutionnel.
Pour Authentification:
Me Detournel BENSSOIT, Conseiller Juridique
Me Amentha LÉONARD, Directrice des Affaires Juridiques
Jacques Antoine Basile, Directeur de programme
Alex CALAS, Journaliste Directeur Exécutif
Contacts
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